Suis-je tombé dans la marmite ? Celle dans laquelle on devient accroc à l'utilisation de gros swimbaits ? Il faut dire que toutes ces vidéos que j'ai maintes et maintes fois regardées mettant en scène des pêcheurs japonais avec des gros bass, des jolis leurres et des spots encombrés au possible n'ont pas dû m'aider.

La marmite et le clampage

Comme tous les ans je guette avec impatience la fin de la fraie de Maître Esox. Cette année, le peu de neige n'a pas donné cette eau froide et laiteuse que nous avons parfois. Rajouté à cela le coup de chaud qui est arrivé avant cette vague de froid et vous obtenez une fraie précoce.

La marmite et le clampage

Ainsi dès la fin mars je voyais quelques brochets frayer. Mais comme d'habitude j'attendais fin avril pour aller les titiller. Cet hiver j'avais décider de coupler à mon Revo Beast X une SG2, plus grande que ce que j'avais avec une plage de puissance optimale dans les 100g pour l'utilisation du Balam 245 mais aussi du Dowzswimmer 220 SF.

La marmite et le clampage

Après quelques essais avec des "glides" autour de 80 grammes, je revenais donc à l'utilisation de ces joujoux de plus de 100 grammes. A croire que plus on utilise des big baits et plus on sort les armements les plus imposants.

Très vite l'adrénaline tupique de ces pêches faisait son retour ainsi que quelques poissons modestes...

La marmite et le clampage

Le Dowz rose se faisait ainsi sanctionner à plusieurs reprises. Cette version Jackall apparaît comme légèrement plus flottante que les coloris français. Imparable sur les zones avec une faible profondeur d'eau où il fait merveille.

La marmite et le clampage

Plus loin, un premier raté sur un poisson qui doit dépasser les 80cm. Est-ce celui que j'ai pris l'année dernière ? Le spot est pourtant distant de la zone pêchée l'an dernier. S'est-t-il déplacé ? Mystère.

La marmite et le clampage

Dans d'autres trouées la moisson continuait. Celui-ci que je pensais nettement plus petit, a failli être dropé. La canne ne semblait pas marquer le coup plus que ça. Finalement il finira dans l'épuisette au milieu d'un amas de roseaux...

La marmite et le clampage

En cette période de post-fraie, leur humeur est toujours relativement agressive. L'année dernière j'avais remarqué que la nage plutôt nonchalante d'un Balam pouvait malgré tout faire la différence. J'ai toujours été à la recherche de leurres avec une action agressive mais visiblement une nage naturelle fait aussi l'affaire.

C'est ce que j'ai donc essayé lors d'une autre sortie. J'emporte toujours avec moi les deux types de swimbaits : celui à la nage classique et les glidebaits. Cela permet de faire face à l'humeur des brocs.

La marmite et le clampage

Et rapidement, sur un poste évident, je me faisais alpaguer. Comme je le disais à Damien, le verbe qui collerait le mieux avec l'utilisation de gros swimbait ce serait : clamper.

En gros, point de prise de tête, si toutes les conditions sont réunies et que le poisson est là, il suffit de lancer, de ramener ni trop lentement ni trop rapidement et d'attendre le clampage du poisson. Point de ferrage, un relevé de la canne suffira amplement. Ce poisson à la robe orangée validera cette hypothèse.

La marmite et le clampage

Des premières pêches fort sympathiques qui ont su me sortir de ma torpeur hivernale et réveiller en moi le passionné de swimbaits.

La marmite et le clampage

Il faut quand même préciser que les rivières visées facilitent grandement l'utilisation de ces leurres. Le fait de jouer sur les niveaux et d'utiliser à bon escient la météorologie ainsi que les différentes phases de luminosité permet de voir du poisson régulièrement.

Il serait peut-être intéressant de sortir encore plus gros ? Mais d'après les experts de la pêche en France, un glidebait de 11cm serait suffisant. Ce n'est pas du tout ce que j'ai personnellement observé surtout en cette saison. Ne faisant malheureusement pas partie de cette secte, je vais avoir du mal à suivre ce dogme...

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