Je ne sais pas si vous connaissez Bertrand N'Gim. Je l'ai découvert il y a déjà quelques années grâce aux articles du défunt magazine Predators.

L'article original : Blades of Glory

L'article original : Blades of Glory

Pour moi ses articles ont trouvé une place particulière dans mon apprentissage. Bertrand tentait de partager des approches peu courantes notamment sur la perche et bien souvent inspirées de ce que l'on peut pratiquer en traquant le bass.

Bertrand aux prises avec une belle perche...

Bertrand aux prises avec une belle perche...

Au delà de ça, j'étais fan de l'esthétique des photos et du matériel utilisé, notamment certains moulinets Daïwa qui ont toujours une gueule typique qu'on ne trouvait pas chez d'autres marques.

Avouez quand même que prendre un tel poisson dans un cadre neigeux, qui plus est au spinnerbait... Ça a de la gueule !

Avouez quand même que prendre un tel poisson dans un cadre neigeux, qui plus est au spinnerbait... Ça a de la gueule !

Bien sûr j'ai pu rentrer en contact avec Bertrand grâce à la magie des réseaux sociaux (parfois ils sont utiles). Depuis lors, à chaque fois que je ressors mes spinnerbaits pour traquer Perca Fluviatilis, je pense aux articles de Bertrand. Sur son site que j'ai déjà partagé vous en trouverez pléthore :

Mais revenons en à cette fin de saison où je tentais de me dépêtrer avec ce sac de nœud qu'est le comportement des "jumbos" perches comme dirait Bertrand.

Un soir alors que je venais pour la énième fois de rater quelques belles au crankbait, le courant semble soudain s'affoler. L'averse marquée que j'ai sous-estimée semble faire son petit effet. Peu à peu, la vitesse s'accélère. En wading dans une bonne profondeur, je décide de m'extirper de la zone avant que cela n'empire.

L'averse...

L'averse...

Honnêtement à ce moment-là de la sortie je n'en menais pas large. Que faire ? Poursuivre ou abandonner ? L'eau est maintenant bien haute et franchement colorée. Mais l'averse a été rapide. Violente certes, mais courte.

Déjà la coloration semble se diluée lentement. Immédiatement je me rappelle de l'association : eau colorée = spinnerbait. Alors soit, je vais terminer les quelques postes qu'il me reste avant la nuit.

Une petite gourmande qui visiblement n'avait pas froid aux yeux !

Une petite gourmande qui visiblement n'avait pas froid aux yeux !

Cette première prise m'encourage à poursuivre et encore une fois, peu de temps avant le crépuscule, je prends une tape en plusieurs temps. Contrairement aux attaques à vue manquées plus tôt dans la journée, j'attends une touche plus sourde. Elle se produira quelques instants après les premières tapes en plein courant, quasiment à 5 mètres devant moi...

Objectif validé !

Objectif validé !

Cette fois ça y est ! Je l'ai ma belle perche au spinner pour finir cette saison !! Elle m'aura en plus livré un rude combat avec des coups de tête marqués et des gros départs comme on les aime.

La belle épineuse !

La belle épineuse !

Les photos sont une fois de plus bien pourries à cause du manque de luminosité...

In extremis, à la tombée de la nuit.

In extremis, à la tombée de la nuit.

Une certaine satisfaction m'envahit en cette fin de journée. Mais il ne me reste cette fois que quelques jours avant la fermeture. Cette idée de doublé de 40+ spinnerbait/crankbait reprend alors vie et semble donc toujours possible...

PS : Pour ceux qui ne disposent pas des anciens articles Predators, vous retrouverez certains articles sur le blog de Bertrand dont l'article original "Blades of Glory" :

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